Blessure au genou : comment rebondir après une rupture du ligament croisé ?
Fanny Smith raconte son parcours après une grave blessure au genou. Avec l’équipe médicale de Medicol, elle évoque les étapes de la chirurgie et de la rééducation. Un message d’espoir pour tous les sportifs confrontés à une rupture du ligament croisé antérieur.
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- Dr Amadou Cissé; Dr Stéphane Borloz
- Blessure de Fanny Smith
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Rupture du ligament croisé antérieur : repères essentiels
La rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est l’une des blessures les plus redoutées chez les sportifs. Elle survient souvent lors d’un pivot, d’un saut mal réceptionné ou d’un contact. Le diagnostic associe examen clinique et imagerie pour préciser l’atteinte ligamentaire et les lésions associées. Dès cette étape, l’important est d’articuler un parcours de soins clair, qui tienne compte des objectifs du patient et du calendrier sportif.
Le pronostic dépend autant de la qualité de la prise en charge que de l’engagement dans la rééducation. Une stratégie pédagogique et réaliste prépare le terrain à un retour au sport sécurisé.
Chirurgie : des techniques fiables et personnalisées
La reconstruction du LCA est une intervention courante, réalisée avec différentes greffes tendineuses. Le choix de la technique tient compte du sport pratiqué, de la morphologie, des lésions associées et des préférences du chirurgien. L’objectif est de restaurer la stabilité antéro-postérieure et rotatoire, condition de la performance et de la prévention des récidives.
Une information transparente sur le déroulement, les bénéfices et les limites de la chirurgie facilite la préparation et l’adhésion au protocole.
Ce doute, ils doivent passer au-dessus, pour pouvoir reprendre le sport.
Rééducation : une équipe autour du patient
Après la chirurgie, la rééducation suit un protocole progressif, individualisé et pluridisciplinaire. La physiothérapie vise d’abord la récupération de l’extension, le contrôle de l’œdème et l’activation du quadriceps, puis renforce la chaîne musculaire et la proprioception. Des objectifs jalonnent chaque phase : marche sans boiterie, course, gestes techniques, entraînement puis compétition.
Cet encadrement global – médecin, kinésithérapeute, préparateur physique – soutient la confiance et l’autonomie, de la salle de rééducation au terrain.
Retour au sport : critères plutôt que calendrier
La reprise s’appuie sur des critères objectivés : douleur contrôlée, amplitude complète, symétrie de force, tests de saut et de changement de direction satisfaisants. Le travail mental compte également : gérer l’appréhension et réapprendre les automatismes réduit le risque de récidive.
Cette logique s’applique à tous, athlètes d’élite comme pratiquants loisirs, avec des objectifs adaptés au contexte.
J’ai pu remettre les skis après 8 mois très facilement.
Et pour les non-sportifs ?
Les principes restent identiques : contrôler la douleur, récupérer la fonction, sécuriser les activités de la vie quotidienne. Selon le profil et les attentes, une prise en charge non chirurgicale peut suffire si la stabilité et la confiance sont retrouvées. L’essentiel est d’adapter le projet thérapeutique à la personne et à son environnement.
Fil conducteur
Une reconstruction bien indiquée et une rééducation menée avec rigueur permettent de revenir à des activités exigeantes. Le cap est fixé par des critères fonctionnels clairs, partagés avec le patient et son équipe d’encadrement.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.