Causes et traitements de l’arthrose : une présentation claire
Dans cette présentation, le Dr Jacques Vallotton décrit l’évolution de l’arthrose, les facteurs de risque, les conséquences fonctionnelles et les approches thérapeutiques, allant du traitement conservateur à la chirurgie.
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- Dr Jacques Vallotton
- Causes de l’arthrose
- Différents types d’arthrite
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- Prothèse
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- Infiltrations
- Chirurgie prothétique
- Adapter son style de vie
- Pratiquer la physiothérapie
- Envisager les options chirurgicales en cas d’échec du traitement conservateur
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Comprendre l’arthrose : une articulation en déséquilibre
L’arthrose est une affection dégénérative qui touche une ou plusieurs articulations. Elle se caractérise par des lésions progressives du cartilage, un état inflammatoire de la synoviale et parfois un épanchement. Le liquide synovial nourrit le cartilage et maintient l’équilibre articulaire ; lorsque les contraintes deviennent excessives, cet équilibre se rompt et la surface cartilagineuse s’abîme.
À mesure que le cartilage s’amincit, l’os sous-jacent devient exposé, peut développer des œdèmes et des kystes, et la douleur apparaît. Cette dynamique n’est pas uniforme : elle dépend du contexte mécanique propre à chaque individu, de la stabilité de l’articulation et des sollicitations quotidiennes.
Diagnostic différentiel et mécanique articulaire
Devant une douleur articulaire, il convient d’exclure d’autres arthropathies : dépôts cristallins (goutte, chondrocalcinose), rhumatismes inflammatoires, infections, ou encore nécrose osseuse. L’évaluation clinique et l’imagerie orientent vers l’arthrose lorsque l’usure cartilagineuse et l’inflammation synoviale sont au premier plan.
La mécanique influence fortement les symptômes : une articulation stable tolère mieux l’arthrose, alors qu’une instabilité rend la douleur plus marquée. Certaines morphologies (par exemple un axe en valgus/varus du genou) concentrent les charges sur un compartiment et accélèrent l’usure.
L’activité physique est bénéfique pour les articulations, même en cas d’arthrose.
Facteurs de risque et retentissement fonctionnel
Avec l’allongement de l’espérance de vie, l’arthrose devient fréquente et parfois silencieuse pendant des années avant de se décompenser. ge, sédentarité, surpoids, microtraumatismes répétés, séquelles de fractures et sports à risque constituent des facteurs facilitants. Le retentissement se traduit par la douleur, la raideur, l’épanchement et une limitation des activités.
Le corps compense souvent une articulation déficiente en sollicitant les structures voisines, ce qui peut entraîner des douleurs secondaires. Cette interdépendance justifie une analyse globale, au-delà de l’articulation douloureuse.
Prise en charge conservatrice : bouger, encadrer, soulager
Le traitement débute par des mesures conservatrices : adaptation du style de vie, maintien d’une activité physique régulière, physiothérapie et exercices guidés. Les médicaments antalgiques et anti-inflammatoires aident à contrôler la douleur et les poussées inflammatoires. Selon le stade, des infiltrations (corticoïdes, produits visco-supplémentaires) peuvent améliorer les symptômes sur une période définie.
Des moyens auxiliaires (semelles, aides à la marche) complètent l’arsenal pour préserver la fonction et retarder la progression symptomatique.
Tout le monde vit avec une arthrose à partir de 50 ans ou plus.
Quand envisager la chirurgie prothétique
Lorsque l’atteinte devient sévère et que les traitements conservateurs ne suffisent plus, la chirurgie prothétique peut être discutée. Elle vise à restaurer une fonction acceptable et à réduire la douleur lorsque l’usure os-sur-os est responsable du handicap. Les progrès technologiques et la planification rigoureuse ont élargi les indications dans des conditions de sécurité bien établies.
La décision se prend au cas par cas, en intégrant âge, attentes, comorbidités, qualité osseuse et environnement fonctionnel du patient.
Message au patient : préserver le mouvement
L’arthrose n’est pas synonyme d’arrêt d’activité. En étant actif de manière adaptée, en suivant une physiothérapie ciblée et en évaluant les options au bon moment, il est possible de conserver une qualité de vie satisfaisante. L’objectif est de préserver le mouvement et l’autonomie, avec une prise en charge progressive et personnalisée.
Un suivi régulier permet d’ajuster les mesures, d’anticiper les décompensations et, si nécessaire, de planifier une solution chirurgicale cohérente avec le projet de vie.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.