Comprendre la lombalgie et ses traitements
La lombalgie est une plainte fréquente causée par divers troubles du bas du dos, souvent d’origine dégénérative. Dans cette vidéo, le Prof. Marchesi explique les causes, les traitements conservateurs, les indications chirurgicales rares et les pistes d’avenir, y compris biologiques, pour soulager ces douleurs.
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Conseils
- Prof. Dante Marchesi
- Définition de la lombalgie
- Causes possibles
- Indications chirurgicales
- Résultats attendus
- Perspectives biologiques
- Traitement non chirurgical
- Chirurgie
- Prothèse discale
- Fusion vertébrale
- éviter chirurgie précipitée
- favoriser physiothérapie
- traitement personnalisé
- IRM pour diagnostic précis
Informations
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Lombalgie : plainte fréquente, causes multiples
La lombalgie n’est pas une maladie au sens strict, mais l’expression douloureuse d’atteintes diverses des structures lombaires. Disques intervertébraux, articulations postérieures, muscles et tendons peuvent être impliqués, de l’épisode aigu isolé à l’évolution chronique.
Cette diversité étiologique impose une approche clinique rigoureuse. L’examen oriente, l’imagerie complète au besoin, notamment l’IRM lorsqu’une prise en charge invasive est envisagée. L’objectif premier est de soulager, restaurer la mobilité et prévenir la chronicité.
Traitement conservateur en première intention
La majorité des patients s’améliorent avec un traitement non chirurgical. Médication antalgique raisonnée, physiothérapie, correction des postures et, selon les cas, infiltrations ciblées constituent le socle de la prise en charge.
Ce traitement doit être mené plusieurs semaines, avec réévaluation à intervalles réguliers. Il privilégie la réactivation, l’éducation et le renforcement fonctionnel, en tenant compte du contexte de vie et de travail.
La lombalgie n’est pas une maladie, c’est une plainte.
Quand discuter la chirurgie du bas du dos ?
Les indications opératoires restent rares et nécessitent une sélection stricte. Elles concernent des situations bien documentées où la corrélation clinique‑imagerie est solide et où la douleur ou le handicap persistent malgré un traitement complet.
Les gestes envisagés vont de l’arthrodèse à la prothèse discale pour des cas très spécifiques. Ils exigent une information claire sur les bénéfices attendus et les limites, avec un projet de rééducation systématique en aval.
Préserver la mobilité et la fonction
La perspective thérapeutique moderne tend à maintenir autant que possible la mobilité du rachis. Les solutions qui respectent la cinématique segmentaire sont privilégiées lorsque l’indication le permet, afin de limiter les surcharges adjacentes.
La planification s’appuie sur l’évaluation fonctionnelle et l’IRM, afin d’identifier le générateur de douleur principal et d’éviter des gestes inutiles.
Il faudra rechercher des solutions qui maintiennent la mobilité du dos.
Cap sur la rééducation active
Le renforcement lombo‑abdominal, l’endurance musculaire et le contrôle postural constituent des axes majeurs. La reprise d’activité est programmée de manière progressive, avec adaptation des postes de travail et conseils ergonomiques.
Un suivi attentif limite les récidives et soutient le retour durable aux activités quotidiennes et sportives.
Message au patient
La plupart des lombalgies se résolvent sans chirurgie lorsque le traitement est précoce, structuré et personnalisé. La clé réside dans l’alliance thérapeutique, la réactivation et la vigilance vis‑à‑vis des signes d’alarme.
L’objectif est de soulager durablement et de préserver la fonction, tout en évitant une escalade thérapeutique non nécessaire.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.