Comprendre les lésions de coiffe non réparables et leurs traitements
Cette vidéo aborde la problématique des lésions de coiffe non réparables, les critères diagnostiques et les traitements possibles. Elle explore les approches conservatrices, les alternatives chirurgicales comme le ballonnet et la prothèse inversée, ainsi que les indications selon l’âge et l’état fonctionnel du patient.
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Sujets
Traitements
Conseils
- Dr Ali Djahangiri
- Définition d’une coiffe non réparable
- Traitements conservateurs
- Ballonnet sous-acromial
- Prothèse inversée
- Complications et indications
- Traitement conservateur
- Débridement arthroscopique
- Ballonnet sous-acromial
- Prothèse inversée
- ne pas opérer systématiquement
- importance de l’IRM
- rôle du deltoïde
- prothèse réservée aux patients âgés
- traitements palliatifs
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Chirurgie:
Thèmatique:
Quand une coiffe devient non réparable : comprendre la situation
Non réparable ne signifie pas « impossible à refixer », mais « tendon qui ne fonctionnera pas » en raison d’une atrophie graisseuse avancée et d’une ascension humérale. Le sus-épineux joue un rôle stabilisateur majeur ; son absence rompt le centrage de la tête humérale.
Cette configuration explique la douleur, la faiblesse et, plus tardivement, la perte de fonction.
Diagnostic pragmatique : clinique, radiographie et place de l’IRM
La radiographie standard peut suffire lorsque la distance acromio-humérale est inférieure à 7 mm, indiquant un ascensionnement de la tête humérale. L’IRM précise la qualité musculaire et la rétraction, utiles pour stratifier les options.
Il est trompeur de se fier à la seule mobilité apparente ; des compensations masquent parfois une lésion avancée.
Une coiffe non réparable, ce n’est pas un tendon qu’on ne peut pas refixer, c’est un tendon qui ne fonctionnera pas.
Traitement conservateur : objectifs et limites
En l’absence de pseudoparalysie, le traitement initial vise à soulager la douleur et à optimiser la fonction : anti-inflammatoires, physiothérapie, infiltration possible. Le patient est informé d’une efficacité souvent satisfaisante mais non définitive.
Une baisse de fonction marquée ou persistante amène à discuter une option chirurgicale.
Gestes palliatifs : débridement arthroscopique et ballonnet
Le débridement nettoie l’espace sous-acromial et peut diminuer la douleur, sans restaurer la force. Le ballonnet sous-acromial, résorbable, recentre transitoirement la tête humérale ; ses bénéfices restent débattus et doivent être expliqués avec transparence.
Ces options s’adressent à des patients sélectionnés et s’inscrivent dans une stratégie graduée.
On ne va pas guérir le patient, mais on peut soulager la douleur et améliorer la fonction.
Prothèse inversée : mécanique du deltoïde et indications
La prothèse inversée médialise le centre de rotation et augmente le bras de levier du deltoïde, permettant de lever le bras sans coiffe fonctionnelle. Elle est indiquée après échec du traitement conservateur, surtout chez les patients plus âgés ou peu actifs.
L’information préopératoire insiste sur les objectifs réalistes et la rééducation spécifique.
Complications, âge et perspectives à long terme
Luxations, notching, fractures de stress acromiales ou claviculaires existent, plus fréquentes dans certains contextes. À dix ans, la survie est globalement satisfaisante, mais une légère baisse de performance peut apparaître par fatigue du deltoïde.
La sélection des indications et l’âge (> 60–65 ans le plus souvent) restent des déterminants majeurs d’un résultat durable.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.