Entorse du genou : faut-il s’inquiéter ?
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- Dr Jacques Vallotton
- Symptômes d'entorse
- Importance du diagnostic
- Traitements possibles
- Rééducation
- Retour à l’activité
- Rééducation
- Intervention chirurgicale
- ne pas dramatiser
- faire un diagnostic précis
- choisir le bon traitement
- préparer la rééducation
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Entorse du genou : comprendre la gravité
Les entorses du genou surviennent fréquemment lors des sports à pivot. Elles regroupent des atteintes très variables, d’un simple étirement ligamentaire à une rupture. Cette hétérogénéité explique qu’une douleur intense ne signifie pas toujours une lésion grave, et qu’à l’inverse certains signes discrets peuvent cacher une atteinte importante. L’objectif est d’emblée fonctionnel : sécuriser l’articulation et préserver la reprise des activités dans de bonnes conditions.
Dans ce cadre, adopter une approche sereine et méthodique évite les décisions hâtives. Un examen clinique soigneux, complété si nécessaire par une imagerie adaptée, permet de situer la lésion, de préciser sa gravité et d’orienter un traitement proportionné. Le message clé : ne pas dramatiser, mais ne pas banaliser non plus.
Reconnaître les signes et poser le diagnostic
Certains éléments cliniques font suspecter une entorse sévère : sensation de déboîtement, craquement audible au traumatisme, impossibilité d’appui, épanchement rapide. À l’inverse, une douleur marquée peut accompagner une lésion bénigne, surtout dans les heures qui suivent. Le diagnostic repose d’abord sur l’examen spécialisé (stabilité en tiroir, laxité rotatoire), puis sur l’IRM en cas de doute, afin de rechercher des lésions associées (ménisque, cartilage) et d’affiner la conduite à tenir.
Un bilan clair évite les erreurs de trajectoire thérapeutique et permet d’expliquer au patient les étapes à venir, du contrôle de la douleur à la reprise progressive de l’activité.
Il ne faut pas dramatiser, il faut faire les investigations nécessaires.
Traitements conservateurs : calmer, protéger, guider
Dans la majorité des cas, la prise en charge initiale est conservatrice. Elle vise à réduire douleur et inflammation, protéger le genou et maintenir la mobilité. Repos relatif, glaçage, compression, élévation et antalgiques sont les premières mesures. Une attelle peut être proposée transitoirement, associée à une physiothérapie précoce centrée sur l’amplitude, le contrôle neuromusculaire et la récupération du quadriceps.
Le rythme est individualisé : la progression se fait sans douleur majorée, avec des objectifs simples et mesurables. Cette phase conditionne la suite : un genou dégonflé, mobile et contrôlé facilite toute option ultérieure, chirurgicale ou non.
Quand envisager la chirurgie ?
La chirurgie est discutée lorsque la laxité est importante, qu’un ligament essentiel est rompu, ou en cas d’instabilité persistante chez les sportifs à pivot. Le choix dépend de l’âge, des objectifs, du type d’activité et des lésions associées. L’information est centrale : expliquer le bénéfice attendu, les étapes et le calendrier de rééducation permet une décision partagée.
Qu’elle soit retenue ou non, la qualité de la préparation (décongestion, extension complète, bonne activation musculaire) reste déterminante pour la suite.
L’objectif est de retourner à vos activités sportives dans les meilleures conditions.
Rééducation et reprise des activités
La rééducation suit une progression logique : récupération de l’extension puis de la flexion, renforcement progressif, proprioception et réathlétisation. La course, puis les appuis et changements de direction, sont réintroduits par étapes, en fonction des critères validés (douleur contrôlée, force symétrique, tests fonctionnels).
Le retour au sport se décide sur performance, pas sur calendrier fixe. Cette approche réduit le risque de récidive et sécurise la reprise durable des activités.
Message clé au patient
Une entorse du genou nécessite une évaluation précise et un plan de traitement adapté. Avec une prise en charge structurée et des objectifs fonctionnels clairs, la grande majorité des patients retrouvent leurs activités dans de bonnes conditions de sécurité et de confort.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.