Instabilité rotulienne : bilan clinique et imagerie complète
Le Dr Vallotton détaille les différents tests cliniques et examens d’imagerie pour diagnostiquer l’instabilité rotulienne. Il insiste sur l’importance du bilan postural, du testing clinique (appréhension, translation, tilt), de l’analyse de la marche et de la mesure des indices radiologiques. Un guide complet pour comprendre les causes et les prises en charge adaptées.
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- Dr Jacques Vallotton
- Tests cliniques
- Indices radiologiques
- IRM et TAGT
- Rééducation
- Cas de dysplasie
- Rééducation
- Chirurgie du MPFL
- Réalignement rotulien
- Tester appréhension et translation rotulienne
- Ne pas négliger le bilan de marche
- Adapter le traitement au morphotype
- Mesurer la hauteur rotulienne
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Instabilité rotulienne : replacer le genou dans son contexte
L’instabilité rotulienne ne se résume pas à une douleur antérieure du genou. Elle résulte d’interactions entre morphologie osseuse, équilibre musculaire, rotations fémoro-tibiales et qualité des appuis. D’emblée, l’évaluation clinique s’intègre à une lecture globale du membre inférieur et de la posture dynamique.
Cette mise en perspective guide le choix des examens et des traitements, de la rééducation ciblée aux solutions chirurgicales lorsqu’elles s’imposent.
Testing clinique : appréhension, translation et tilt
Trois tests dominent : le signe d’engagement, le test d’appréhension et la translation latérale, qui renseignent sur la stabilité active et passive. Le tilt rotulien, spontanément ou iatrogène, complète l’examen et alerte sur des tensions latérales excessives.
La reproductibilité de ces manœuvres en fait des repères fiables pour objectiver l’instabilité et suivre l’effet du traitement.
L’engagement, l’appréhension et la translation sont les trois tests les plus représentatifs.
Imagerie raisonnée : du cliché standard à l’IRM
Le bilan radiologique standard exige un profil strict et un axial à 30°. Le scanner précise les torsions et permet d’estimer la TAGT, mesure utile mais à interpréter selon le morphotype et le récurvatum. L’IRM apporte une lecture cartilagineuse et ligamentaire fine, identifie les corps libres et caractérise la hauteur trochléenne.
Au-delà des chiffres, c’est la cohérence clinique–imagerie qui oriente le plan thérapeutique.
Rôle de la marche et des appuis : la cinquième dimension
Le bilan de marche et l’analyse podologique objectivent les enchaînements supination–pronation, les bascules pelviennes et les adaptations du tronc. Ces paramètres conditionnent la trajectoire rotulienne et expliquent des instabilités frustes comme des épisodes de subluxation.
Intégrer ces données permet d’ajuster la rééducation (gainage, chaîne latérale, contrôle postural) et de mieux sélectionner les indications chirurgicales.
Le bilan de marche va s’imposer comme un examen indispensable dans le futur.
Traitements : progression raisonnée et personnalisation
La première intention associe rééducation neuromusculaire, optimisation des appuis et gestion de la douleur. Lorsque la dysplasie trochléenne, la rotule haute ou la latéralisation sont majeures, la reconstruction du MPFL, les gestes trochléens ou la médialisation tubérositaire sont discutés.
Le choix repose sur l’alignement des preuves : clinique, imagerie et réponse aux essais conservateurs.
Objectif fonctionnel : stabilité, confiance et retour aux activités
La réussite se mesure à la stabilité retrouvée, à la disparition de l’appréhension et à la reprise des activités sans crainte de dérobement. Un suivi attentif consolide le résultat par des ajustements de renforcement et de technique gestuelle.
La trajectoire thérapeutique reste individualisée, avec un cap clair : préserver le cartilage et sécuriser la cinématique rotulienne.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.