IRM et lésions méniscales post-entorse du LCA : que faut-il savoir ?
Cette présentation explore en détail les lésions méniscales associées aux entorses du LCA, en se concentrant sur les images IRM et la reconnaissance des fissures longitudinales et radiées. Elle aborde les spécificités anatomiques du ménisque médial et latéral, l’importance du timing de l’imagerie, et les implications cliniques de ces lésions méconnues. Un contenu essentiel pour améliorer le diagnostic post-traumatique du genou.
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Conseils
- Dr Henri Guérini
- Anatomie radiologique du ménisque
- Lésions longitudinales postérieures
- Ligaments ménisco-fémoraux
- IRM en phase aiguë
- Fissures de type ramp
- IRM
- Arthroscanner
- Surveillance post-traumatique
- Les lésions longitudinales sont souvent situées à l’arrière du ménisque latéral
- Les ligaments de Humphrey et Friedberg sont des repères IRM clés
- L’IRM précoce post-entorse améliore la détection des lésions
- Certaines lésions cicatrisent spontanément
- Les lésions de type 'ramp' sont souvent sous-diagnostiquées
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Après entorse du LCA : pourquoi l’IRM compte
L’entorse du LCA s’accompagne fréquemment de lésions méniscales, parfois méconnues. L’IRM, réalisée au bon moment, aide à les identifier et à distinguer les atteintes nécessitant une simple surveillance de celles qui exposent à une instabilité mécanique. Cette étape améliore le dialogue thérapeutique et la planification de la rééducation ou d’un éventuel geste chirurgical.
L’enjeu est double : mieux comprendre la cause de la douleur et prévenir les blocages ou la dégradation cartilagineuse.
Ce que l’IRM recherche
Les fissures longitudinales postérieures et les lésions dites « de rampe » sont fréquentes après entorse du LCA. Le ménisque latéral est souvent touché en phase aiguë ; certaines lésions internes apparaissent plus tardivement. L’imagerie repère également les lésions radiées des cornes postérieures et les désinsertions capsulo-méniscales, dont la prise en charge diffère selon la zone et la stabilité.
Identifier précisément le type de lésion oriente le traitement et les consignes de charge.
Il ne faut pas se focaliser uniquement sur le LCA et oublier les lésions méniscales en IRM.
Le bon timing de l’IRM
Contrairement à une idée répandue, réaliser une IRM proche de l’accident peut aider : l’œdème et l’épanchement mettent en évidence des lignes de rupture et des décollements difficiles à voir plus tard. Cette fenêtre diagnostique améliore la sensibilité de l’examen et évite de méconnaître des lésions instables.
Lorsque l’IRM est tardive ou ambiguë, un contrôle ciblé peut être discuté selon l’évolution clinique.
Conséquences thérapeutiques
Beaucoup de lésions périphériques cicatrisent sous protection et rééducation adaptées ; d’autres, instables, bénéficient d’une suture pour préserver la stabilité antéro‑postérieure et rotatoire du genou. Préserver le ménisque, quand cela est possible, protège l’articulation à long terme.
La décision s’appuie sur la localisation, la vascularisation, la stabilité et les objectifs fonctionnels.
Faire une IRM proche de l’accident permet de mieux visualiser les lésions grâce à l’œdème.
Ce que le patient doit retenir
L’IRM est un outil, pas une fin. Bien utilisée, elle clarifie la situation, évite des gestes inutiles et sécurise la reprise. Elle s’intègre toujours à l’examen clinique et au projet de rééducation, pour un retour à la fonction dans de bonnes conditions.
Perspective
Un genou stable et ménisques préservés conditionnent la performance et la longévité articulaire. La lecture attentive de l’IRM, au bon moment, y contribue directement.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.