Planification 3D et prothèse sur mesure en chirurgie de la hanche
Cette vidéo aborde les bénéfices de la planification 3D en chirurgie de la hanche, notamment pour le choix et la personnalisation des prothèses. Grâce à l’analyse précise de l’anatomie, les implants peuvent être mieux adaptés aux patients, améliorant ainsi la fonctionnalité, la récupération et la satisfaction post-opératoire.
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- Dr Jacques Vallotton ; Jérémy Gozzo
- Prothèse de hanche
- Planification 2D vs 3D
- Offset fémoral
- Cotyle
- Cas clinique
- Prothèse sur mesure
- Prothèse modulaire
- la planification représente 50 % du travail du chirurgien
- anticiper les variations anatomiques du fémur et du bassin
- adapter l’implant au mieux pour éviter douleurs et déséquilibres
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Rôle de la planification 3D en prothèse de hanche
La planification préopératoire conditionne la précision du geste prothétique. Elle vise à restaurer l’anatomie de la hanche au plus près de la morphologie native : centre de rotation, longueur du membre, bras de levier fessier et stabilité. Dans ce cadre, la démarche 3D apporte une lecture fine des volumes osseux et des rapports entre fémur proximal et bassin, là où la 2D ne capture ni les torsions ni l’orientation réelle dans l’espace.
L’objectif est double : anticiper les difficultés (variations anatomiques, déformations, qualité osseuse) et choisir l’implant qui reproduira la biomécanique attendue. Cette anticipation, qui représente la « moitié du travail » du chirurgien, réduit les biais de longueur ou d’offset et diminue le risque d’instabilité ou de boiterie postopératoire. Elle contribue enfin à aligner les attentes du patient avec un résultat fonctionnel durable.
Comprendre l’anatomie en trois dimensions
L’analyse 3D permet d’objectiver des paramètres décisifs impossibles à estimer correctement en 2D : l’anté/rétrotorsion fémorale, l’orientation du col, l’offset fémoral et la couverture cotyloïdienne. Ces données guident le positionnement virtuel de la cupule et de la tige, puis l’ajustement fin de la version et de l’inclinaison pour optimiser stabilité et amplitude.
La restitution du centre de rotation et de la longueur de jambe se fait alors avec des marges d’erreur limitées. La planification met aussi en évidence les zones de contact implant–os, utiles pour anticiper la tenue primaire, et signale les situations où une médialisation ou une latéralisation serait nécessaire. Au total, la lecture tridimensionnelle sécurise la stratégie opératoire et réduit l’aléa technique.
La planification, la préparation, c’est de déterminer le choix des implants pour restaurer l’anatomie originelle du patient.
Choisir l’implant : modulaire ou sur mesure
La planification 3D aide à confronter plusieurs familles de tiges et de cupules pour sélectionner la combinaison la plus adaptée. Dans de nombreux cas, un matériel modulaire standard, correctement planifié, permet une reconstruction fidèle sans recourir à une prothèse sur mesure. Lorsque l’anatomie présente des singularités marquées (col court/large, torsions extrêmes, canal étroit), le recours au sur‑mesure reprend sa pertinence pour restaurer précisément l’orientation et l’offset.
Cette approche graduée concilie efficacité biomécanique, sécurité et contraintes économiques. Le choix final s’appuie sur la superposition des centres de rotation natif et prothétique, la qualité des appuis métaphysaires, et la possibilité d’une révision future facilitée.
Prévenir les erreurs de longueur et d’offset
Un allongement excessif expose à des douleurs et à une raideur musculaire ; un raccourcissement ou une médialisation compromet le bras de levier fessier et favorise la boiterie. La planification 3D permet d’équilibrer ces paramètres en calant précisément taille de tige, col, tête et position de cupule. Elle éclaire aussi l’orientation optimale pour limiter le risque de luxation par mauvaise version ou inclinaison.
En pratique, la simulation guide la hauteur de résection, la profondeur d’implantation et l’ajustement final au bloc, avec des repères reproductibles. Ce niveau de préparation se traduit par des suites plus prévisibles et une récupération plus fluide.
La planification 3D permet justement de restaurer la fonctionnalité de la hanche et de satisfaire au mieux le patient.
Imagerie et repères opératoires
La radiographie standard reste informative pour une première estimation, mais ne capture pas les composantes rotatoires. La planification numérique en 3D s’appuie sur un modèle volumique qui autorise un positionnement virtuel des implants dans tous les plans, avec mesures de couverture cotyloïdienne et de contraintes dans le fût fémoral.
Au bloc, des repères simples (petit trochanter, ligne inter‑ischiatique, orientation du col, repères de hauteur) sont reliés au projet préopératoire. Cette continuité entre simulation et exécution favorise une implantation stable, fonctionnelle et durable.
Message au patient : précision au service de la fonction
La finalité de la planification n’est pas la « belle radiographie », mais la restauration d’une hanche stable, indolore et efficace dans la vie active. En anticipant la géométrie en trois dimensions, la chirurgie gagne en précision et en sécurité, tout en s’adaptant au profil de chaque patient.
Cet investissement en amont participe à une récupération plus rapide, à une marche symétrique et à un retour aux activités dans un cadre rassurant. La planification 3D est ainsi une composante majeure de la qualité en prothèse totale de hanche.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
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Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.