Prothèse du genou : un traitement en équipe
Le Dr Vallotton présente un programme novateur de prise en charge des prothèses du genou. Intégrant le patient à l’équipe soignante, ce programme favorise une récupération rapide grâce à des outils numériques, une physiothérapie adaptée, et une planification 3D de la chirurgie. Il aborde aussi les types de prothèses, leurs indications et les innovations techniques.
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Conseils
- Dr Jacques Vallotton
- Programme Retour à la vie active
- Préparation pré-opératoire
- Techniques chirurgicales
- Types de prothèses
- Rééducation post-opératoire
- Prothèse totale du genou
- Prothèse partielle du genou
- Rééducation personnalisée
- Planifier la rééducation avant l’opération
- Apporter son maillot pour la balnéothérapie
- Participer activement à son traitement
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Thèmatique:
Prothèse du genou : un succès d’équipe
La prothèse du genou s’inscrit aujourd’hui dans un parcours coordonné où le patient n’est pas seulement pris en charge : il est acteur de son traitement. L’organisation des soins mobilise chirurgien, anesthésiste, infirmière et physiothérapeute, avec des objectifs partagés et des informations claires à chaque étape. Cette dynamique d’équipe favorise la compréhension du déroulement opératoire, diminue le stress et aligne les attentes fonctionnelles.
Le programme « Retour à la vie active » illustre cette approche. Des outils numériques accompagnent le séjour, permettent de consigner la douleur, la marche et la mobilité, et soutiennent la motivation. L’objectif n’est pas seulement de poser un implant, mais de restaurer une fonction et une autonomie, en continuité depuis la consultation jusqu’à la rééducation.
Avant l’intervention : information et préparation actives
La phase préopératoire vise un consentement réellement éclairé et une préparation concrète. La consultation d’anesthésie, planifiée environ 10–15 jours avant l’opération, complète l’évaluation clinique et, au besoin, cardiologique. Le patient organise la suite : séances de physiothérapie, aide à domicile, et préparation du nécessaire pour l’hospitalisation. À la Clinique Bois‑Cerf, la balnéothérapie précoce fait partie du protocole, d’où l’importance d’apporter un équipement adapté.
Comprendre le calendrier des soins, anticiper les contraintes et discuter des objectifs de marche constituent des leviers majeurs de confiance. Un patient informé est plus serein et progresse mieux.
Le patient chirurgical est le héros d’une pièce aux multiples acteurs.
Pendant l’hospitalisation : parcours personnalisé et suivi quotidien
Dès l’admission, un trio infirmière‑physiothérapeute‑patient structure la progression. Un carnet numérique quotidien recueille ressenti douloureux, amplitude de mobilité et jalons fonctionnels, co‑renseignés avec l’équipe. L’évaluation régulière de la marche, de la flexion et des douleurs guide l’adaptation des exercices. Cette personnalisation améliore l’adhésion et permet des ajustements rapides en fonction du profil et des attentes.
L’objectif immédiat est de maintenir l’élan post‑opératoire, d’initier la verticalisation en sécurité et de prévenir les complications thrombo‑emboliques par des mesures combinées.
Après l’opération : rééducation accélérée et continuité des soins
La rééducation débute précocement : lever très précoce, exercices supervisés, puis enchaînement progressif vers la marche sans boiterie. Des vidéos d’exercices prolongent le travail à domicile. Des circuits de physiothérapie en groupe sont proposés après quelques semaines, alternant travail en salle, sur appareils et en piscine. Le suivi chirurgical planifie des contrôles réguliers (environ à 1 mois, 3 mois, puis 1 an), avec une fréquence adaptée en cas de besoin.
Ce continuum évite l’effet « arrêt‑redémarrage » et soutient une récupération fonctionnelle durable.
On peut vivre tout ça en continuité, sans avoir l’impression de s’arrêter puis de repartir.
Choisir la bonne prothèse : totale ou partielle
Le choix de l’implant découle d’un bilan précis. Dans l’arthrose globale, la prothèse totale resurfaçante s’impose, alors qu’une atteinte limitée avec ligaments croisés intacts peut relever d’une prothèse unicompartimentaire. Cette dernière préserve davantage les tissus et favorise souvent une flexion supérieure, au prix d’indications strictes. Les résultats à long terme des implants modernes sont solides lorsque les critères d’éligibilité sont respectés.
L’âge n’est plus l’unique déterminant : l’intensité de la douleur, la boiterie, les attentes de reprise d’activité et les atteintes articulaires associées orientent la décision.
Précision et sécurité : planification 3D et mobilisation précoce
La planification 3D permet d’anticiper l’alignement, la taille des composants et la stratégie de coupe, avec des guides adaptés au genou du patient. En per‑opératoire, une chirurgie mini‑invasive, l’absence de garrot lorsque c’est possible, des temps opératoires maîtrisés et des protocoles antithrombotiques intégrés réduisent les risques et facilitent le réveil fonctionnel. L’installation post‑opératoire en flexion soutient la récupération précoce de l’amplitude. L’objectif final reste constant : marcher sans douleur, retrouver des activités et maintenir un genou fiable dans le temps.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.