Prothèse partielle du genou : indications et bénéfices
La prothèse partielle du genou est indiquée en cas d’arthrose localisée à un compartiment. Moins invasive que la prothèse totale, elle conserve l’anatomie ligamentaire et permet un retour plus rapide aux activités. Elle offre des résultats fonctionnels équivalents et une récupération facilitée.
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- Dr Jacques Vallotton
- Définition des compartiments
- Prothèse partielle vs totale
- Indications
- Types d'implants
- Récupération fonctionnelle
- Prothèse partielle du genou
- Prothèse fémorotibiale
- Prothèse fémoropatellaire
- Conserver les ligaments si possible
- Respecter l'anatomie du genou
- Moins invasive que la prothèse totale
- Permet le sport modéré
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Pourquoi envisager une prothèse partielle du genou ?
Dans de nombreux cas d’arthrose, un seul compartiment du genou est atteint. Plutôt que de resurfacer l’articulation entière, une prothèse partielle cible le compartiment malade et préserve le reste du genou. Cette approche conserve la biomécanique native, ce qui se traduit par des sensations plus proches d’un genou normal et par une récupération souvent plus rapide.
Elle s’adresse à des patients soigneusement sélectionnés, chez qui l’axe, les ligaments et les autres compartiments sont compatibles avec une reconstruction limitée. Le but est de soulager la douleur, restaurer la marche en descente ou en terrain irrégulier et permettre la reprise d’activités de loisir mesurées.
Respect de l’anatomie et des ligaments
La prothèse partielle se distingue par la conservation de l’appareil ligamentaire, y compris des croisés. Les mécanorécepteurs et la proprioception restent actifs, ce qui favorise l’aisance gestuelle et la stabilité. Le geste est moins invasif ; il limite l’agression tissulaire et réduit les pertes sanguines.
Le résultat dépend d’un positionnement très précis et du respect de l’équilibre ligamentaire. Une planification rigoureuse et une exécution méticuleuse sont indispensables pour maintenir la bonne tension des structures et protéger les compartiments non resurfacés.
La prothèse partielle permet de conserver l’ensemble du genou hormis le compartiment resurfacé.
Indications et limites
L’indication repose sur une arthrose unicompartimentale douloureuse et invalidante malgré un traitement médical bien conduit, avec ligaments croisés intacts et déformation corrigible. Les formes diffuses, les instabilités majeures ou les atteintes inflammatoires étendues orientent plutôt vers une prothèse totale. Un examen clinique systématique et des radiographies ciblées confirment l’éligibilité.
La sélection prudente des candidats conditionne la durabilité de l’implant et la satisfaction fonctionnelle à long terme.
Quels implants ? Fémorotibial et fémoropatellaire
Deux grandes familles existent : les prothèses fémorotibiales médiale ou latérale, et les prothèses fémoropatellaires. Les inserts polyéthylène peuvent être fixes ou mobiles, chacun avec des avantages mécaniques spécifiques. Le choix s’appuie sur l’anatomie, l’alignement et les objectifs fonctionnels, plus que sur un modèle « universel ».
Dans les atteintes antérieures isolées, le resurfaçage fémoropatellaire supprime le conflit douloureux montée/descente des escaliers. Pour les compartiments portants, la reconstruction médiale ou latérale restaure l’appui en respectant l’axe.
On peut espérer qu’une prothèse partielle dure aussi longtemps qu’une prothèse complète.
Bénéfices fonctionnels et récupération
Parce que l’architecture ligamentaire est préservée, la proprioception est mieux conservée et l’agilité ressentie plus naturelle. Les suites sont généralement plus simples : douleur contrôlée, mobilisation précoce, reprise rapide de la marche et des activités de loisir comme la randonnée, la marche en descente ou un tennis mesuré. La physiothérapie cible l’amplitude, la force et la coordination.
Le retour aux activités reste progressif et individualisé, afin d’optimiser la tenue de l’implant et la qualité du mouvement.
Durabilité et suivi
Les séries contemporaines montrent des taux de survie comparables à ceux des prothèses totales lorsque l’indication est bien posée et que l’exécution respecte l’anatomie. Un suivi régulier vérifie l’alignement, la stabilité et l’état des autres compartiments. En cas d’évolution arthrosique ultérieure, une conversion vers une prothèse totale reste possible dans de bonnes conditions.
L’enjeu est de maximiser le bénéfice fonctionnel immédiat tout en préservant des options futures si la maladie progresse.
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Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.