Rachis et prothèse de hanche : comprendre les intrications
Cette présentation explore les interactions complexes entre le rachis, le bassin et la hanche dans le cadre de la pose de prothèse totale de hanche. Elle souligne l’importance du diagnostic différentiel, des troubles posturaux, de la raideur pelvienne et de l’individualisation de la planification chirurgicale. Des solutions comme la double mobilité et les apports de l’imagerie et de l’IA sont également abordés.
Médecins
Sujets
Traitements
Conseils
- Prof. Pascal Kouyoumdjian
- Introduction sur le lien rachis-hanche
- Problèmes diagnostiques
- Évaluation clinique
- Rôle du bassin
- Imagerie et mesure du tilt
- Prothèse totale de hanche
- Infiltrations
- Chirurgie de la colonne
- Toujours évaluer la colonne si douleur atypique de hanche
- Vérifier la raideur du bassin
- Adapter la planification aux troubles posturaux
- Considérer l’IA pour la personnalisation chirurgicale
- Attention aux conflits acétabulaires
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Chirurgie:
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Hanche et rachis : un couple biomécanique indissociable
Les douleurs de hanche et de dos s’influencent mutuellement. Des déséquilibres sagittaux, la perte de lordose lombaire ou une raideur pelvienne peuvent majorer les symptômes de hanche.
Le diagnostic différentiel repose sur l’écoute, l’examen et, si besoin, des infiltrations test pour localiser l’origine de la douleur.
Pourquoi évaluer la posture et la mobilité du bassin
L’analyse assis/debout (tilt pelvien, pente sacrée) objective la capacité du bassin à s’adapter aux positions de vie. Une mobilité réduite change les contraintes sur la hanche native ou prothétique et oriente la planification.
La planification n’a de sens qu’adossée à un examen clinique rigoureux.
Planifier une prothèse avec les paramètres spinopelviens
Avant une PTH, on intègre l’alignement rachidien, l’incidence pelvienne et la mobilité du bassin. Chez les patients opérés du rachis ou très raides, l’orientation de la cupule et le type d’implant (ex. double mobilité) peuvent être adaptés pour réduire le risque de conflit ou de luxation.
Personnaliser les choix thérapeutiques
Selon le profil, on peut privilégier rééducation, infiltrations ciblées ou, si l’arthrose est prédominante, une PTH avec planification spécifique. L’objectif est de traiter la cause dominante (hanche ou rachis) et d’éviter les erreurs d’indication.
Comprendre la mobilité pelvienne aide à poser la bonne indication au bon moment.
Cas particuliers : fusion vertébrale, déséquilibre antérieur
Une colonne fusionnée ou très cyphotique réduit les possibilités de compensation.
La planification doit anticiper l’orientation de la cupule en fonction des positions fonctionnelles (assis/debout) et des gestes envisagés côté rachis.
Conseil au patient
Si vos douleurs sont atypiques ou mixtes hanche‑dos, un bilan coordonné évite des traitements inadaptés. L’approche intégrée hanche–rachis sécurise la prise de décision et améliore la stabilité à long terme.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.