Rééducation et stabilisation en cas de lombalgie
Cette présentation explore la prise en charge multidisciplinaire des lombalgies, incluant des techniques de rééducation, de gainage, de conscience corporelle et d’ergonomie. L’accent est mis sur la personnalisation des traitements, la stabilisation lombo-pelvienne et l’identification des causes musculaires, articulaires ou neurogènes.
Médecins
Sujets
Traitements
Conseils
- Dr Carlo Fritsch
- Analyse posturale
- Diagnostic manuel
- Stabilisation lombo-pelvienne
- Exercices adaptés
- Approche psychosociale
- Rééducation
- Physiothérapie
- Gymnastique hypopressive
- Ergonomie
- Approche multidisciplinaire
- éviter la chronicité
- maintenir l’activité
- adapter les exercices
- explorer facteurs psychosociaux
- tester stabilisation lombaire
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Chirurgie:
Thèmatique:
Rééducation lombaire : une approche spécifique et progressive
La prise en charge rééducative des lombalgies repose sur une évaluation fine pour cibler le traitement. L’objectif est d’identifier l’origine prédominante — articulaire, myofasciale ou neurogène — et d’adapter les techniques en conséquence.
Le bilan fonctionnel apprécie la mobilité lombo‑pelvienne, les schémas moteurs et les compensations. Cette étape conditionne l’efficacité des interventions et limite les risques de chronicisation.
Stabilisation lombo‑pelvienne et recrutement profond
Les premiers épisodes douloureux altèrent souvent l’activation du multifidus et des stabilisateurs profonds. Un travail de recrutement ciblé du transverse de l’abdomen et du plancher pelvien est entrepris pour restaurer la stabilité de base.
Les exercices de gainage sont introduits par paliers, depuis des mises en tension légères jusqu’aux tenues prolongées, en respectant la tolérance et la qualité du contrôle moteur.
Face à la douleur, on n’est pas égaux.
Chaînes musculaires et ergonomie au quotidien
La musculature n’agit jamais isolément. L’analyse des chaînes met en évidence les raccourcissements (psoas, grand dorsal, pectoral) et guide les étirements spécifiques. Une attention est portée aux hanches dont la mobilité influence directement les contraintes lombaires.
L’ergonomie — positions, port de charges, gestes répétés — fait partie intégrante du traitement. De simples ajustements réduisent la pression discale et préviennent les rechutes.
Auto‑gestion de la douleur et critères de progression
Les approches actives type McKenzie aident à monitorer la réponse aux exercices. La centralisation d’une douleur irradiée est un signe d’orientation favorable ; l’augmentation périphérique conduit à réviser le programme.
Des repères fonctionnels simples (contrôle lombo‑pelvien, endurance de gainage, gestuelle) structurent l’avancée et sécurisent la reprise d’activité.
Le segment lombaire ne se dissocie pas du thoracique et du cervical.
Facteurs psychosociaux et travail en réseau
Au‑delà des structures, les facteurs psychosociaux influencent la douleur, l’adhésion et la récupération. Leur dépistage oriente vers un accompagnement pluridisciplinaire lorsque nécessaire.
Le dialogue soignant‑patient construit des objectifs réalistes et favorise l’autonomie, éléments clés pour un résultat durable.
Message au patient
Une rééducation bien ciblée améliore le contrôle moteur, diminue la douleur et stabilise le rachis dans la durée. L’entraînement régulier et les bons gestes du quotidien constituent le meilleur investissement pour la suite.
La progression se fait à votre rythme, selon des critères objectifs, afin de consolider les acquis et prévenir les récidives.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.