Réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs : indications, gestes techniques et suivi
Formation continue sur les lésions de la coiffe des rotateurs avec une double intervention : diagnostic clinique et imagerie, puis démonstration chirurgicale commentée. Cette vidéo offre un aperçu complet du parcours thérapeutique, des tests cliniques aux indications opératoires, et discute la place des traitements conservateurs ou prothétiques selon les cas.
Médecins
Sujets
Traitements
Conseils
- Dr Steve Brenn; Dr Ludovic Glanz
- Anatomie de la coiffe
- Tests cliniques
- Imagerie diagnostique
- Critères de réparabilité
- Traitement chirurgical
- Réparation arthroscopique
- Thénodèse
- Infiltration
- Prothèse inversée
- Ne pas retarder une réparation après rupture traumatique
- Importance de la physiothérapie pré et post-opératoire
- IRM avec arthrographie comme examen de choix
- Thénodèse préférable à la thénotomie dans la plupart des cas
- Double rangée améliore la stabilité de la réparation
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Thèmatique:
Du diagnostic au geste : une trajectoire structurée
La prise en charge d’une lésion de coiffe s’ouvre par un examen clinique rigoureux (tests de Job, rotation externe contrariée, belly‑press) associé à une imagerie adaptée. Ce parcours permet de qualifier la déchirure, d’identifier les lésions associées et d’anticiper le plan opératoire si nécessaire.
La stratégie thérapeutique est graduée : information du patient, physiothérapie ciblée, puis chirurgie lorsque la douleur persiste, que la fonction est limitée et que les critères anatomiques laissent espérer une réparation fiable.
Imagerie et critères décisionnels
L’arthro‑IRM est privilégiée pour caractériser l’étendue de la rupture, la rétraction, l’infiltration graisseuse et l’état cartilagineux. Ces éléments orientent la balance bénéfice‑risque entre traitement conservateur, réparation ou alternative prothétique. L’existence d’un délai court après une rupture traumatique chez un patient actif est un argument fort pour une réparation plus précoce.
Les infiltrations de corticoïdes sont à manier avec prudence avant une chirurgie planifiée, en raison de leur impact sur la cicatrisation et le risque infectieux.
L’arthro-IRM est l’examen de choix pour diagnostiquer les lésions de la coiffe.
Geste arthroscopique : avivement, ancrage et double rangée
La réparation arthroscopique vise à réappliquer le tendon sur son empreinte osseuse après préparation soigneuse du site (avivement du footprint). Des encres résorbables ou métalliques, reliées à des sutures résistantes, assurent la fixation. La configuration en double rangée accroît la surface de contact tendon‑os et la stabilité mécanique, facteurs corrélés à la qualité de cicatrisation et au maintien du résultat dans le temps.
Une acromioplastie « à la demande » peut être réalisée pour diminuer un conflit résiduel lorsque la morphologie de l’acromion le justifie.
Rôle du biceps : thénodèse et alternatives
Les douleurs antérieures liées au long chef du biceps sont fréquentes dans les lésions de coiffe. Selon l’âge, l’activité et l’association lésionnelle, une thénodèse (refixation dans la gouttière bicipitale) est souvent privilégiée, offrant un contrôle douloureux et un bon rendu fonctionnel. La ténotomie peut être discutée chez des profils sélectionnés, au prix d’un risque de signe de Popeye et d’une variabilité esthétique.
Le choix s’intègre au projet global : réparer ce qui est réparable, traiter la douleur et préserver la fonction.
La double rangée permet d’augmenter la surface de contact et la stabilité de la réparation.
Rééducation : phases et objectifs
La rééducation suit des étapes clairement définies : immobilisation relative et mobilisations passives précoces pour limiter la raideur, puis actif assisté après six semaines, et renforcement progressif à partir du troisième mois. Cette chronologie respecte le temps de cicatrisation tendon‑os et conditionne la solidité de la réparation.
Les objectifs sont la récupération des amplitudes, le recentrage dynamique de l’épaule et la reprise sécurisée des activités professionnelles et sportives.
Ce qu’il faut retenir pour une épaule durable
Un diagnostic précis, une indication posée sur des critères objectifs et une technique arthroscopique rigoureuse permettent d’obtenir des résultats durables. La pédagogie autour des délais biologiques et l’adhésion à la rééducation sont déterminants pour préserver la réparation et éviter la récidive.
La finalité est fonctionnelle : réduire la douleur, restaurer la force et permettre un usage confiant de l’épaule.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.