Réparation arthroscopique des lésions transfixiantes de la coiffe
Cette vidéo présente les critères de réparabilité d’une lésion transfixiante de la coiffe des rotateurs, les étapes de l’intervention arthroscopique, ainsi que la gestion post-opératoire. LeDr Steve Brenn souligne l’importance d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge personnalisée.
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- Dr Steve Brenn
- Anatomie de l’épaule
- Types de lésions
- IRM et critères de réparabilité
- Réparation arthroscopique
- Techniques de suture
- Réparation arthroscopique
- Suture simple
- Double rangée
- Physiothérapie post-opératoire
- Éviter d'attendre trop longtemps avant chirurgie
- L’arthro-IRM est l’examen de choix
- Suivi physiothérapeutique rigoureux après suture
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Lésions transfixiantes : définition, enjeux et diagnostic
Une lésion transfixiante intéresse toute l’épaisseur du tendon et interrompt le contact avec l’os. La clinique évoque une douleur en élévation et en rotations, parfois nocturne, avec faiblesse. L’arthro-IRM précise la rétraction tendineuse et la trophicité musculaire, éléments clés de réparabilité.
Identifier tôt ces critères évite l’évolution vers des états difficiles, notamment chez des patients actifs.
Indications opératoires : agir au bon moment
Attendre trop longtemps expose à une progression vers l’irréparabilité. L’arthro-IRM garde une valeur décisionnelle limitée dans le temps ; au-delà de six mois, un nouvel examen peut s’imposer si la clinique évolue.
L’indication s’appuie sur la gêne fonctionnelle, l’âge, les facteurs de risque et la qualité musculaire.
Une lésion transfixiante ne va pas se cicatriser spontanément.
Réparation arthroscopique : principes et étapes
La réparation se fait sous arthroscopie par de petites incisions. Après préparation osseuse, des ancres sont posées, les fils traversent le tendon puis le réappliquent sur la grande tubérosité. La technique respecte les tissus et permet une prise en charge standardisée.
Selon l’étendue et les tendons concernés, l’implantation et le nombre d’ancres sont adaptés.
Fixation simple ou double rangée : surface de contact et stabilité
La double rangée augmente la surface de contact tendon-os et peut améliorer la stabilité biomécanique. Elle n’est pas indispensable dans tous les cas, mais s’intègre volontiers pour les défects plus larges.
L’objectif reste la restauration d’un ancrage solide et d’une cinématique harmonieuse.
La nature a besoin de trois mois pour que le tendon colle à l’os.
Temps biologiques et rééducation : protéger pour mieux récupérer
Les six premières semaines sont consacrées à la mobilité passive et au contrôle de la douleur. Toute charge prématurée compromet l’adhésion tendon-os. Viennent ensuite l’activation progressive puis le renforcement ciblé, dans un cadre éducatif clair.
La coordination étroite entre chirurgien, patient et kinésithérapeute conditionne le résultat.
Résultats et facteurs pronostiques
Les taux de satisfaction sont élevés, avec une amélioration durable de la douleur et de la fonction. La taille de la lésion, la rétraction, l’atteinte multi-tendineuse et les infiltrations cortisonées préopératoires pèsent sur la cicatrisation.
Réparer à temps limite le risque d’arthrose secondaire en rétablissant une mécanique gléno-humérale plus physiologique.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.