Reprise après prothèse partielle du genou : indications et résultats
Le Dr Vallotton explique les indications et les résultats des chirurgies de reprise après prothèse partielle du genou. Il distingue clairement les reprises simples, compatibles avec une prothèse totale de première intention, des vraies prothèses de révision plus lourdes. Un message rassurant pour les patients concernés.
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- Dr Jacques Vallotton
- Indications révision prothèse
- Prothèse partielle vs totale
- Résultats cliniques
- Imagerie
- Série de patients
- Révision par prothèse totale primaire
- Savoir repérer les signes de décèlement
- Recourir au Spect-scan en cas de doute
- Une reprise partielle peut rester simple
- Expliquer clairement la différence au patient
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Après une prothèse partielle du genou : quand faut-il envisager une reprise ?
La longévité des implants s’est nettement améliorée, mais certaines situations justifient une reprise après prothèse partielle. Deux scénarios dominent : la progression de l’arthrose à un autre compartiment et le décèlement de l’implant, responsable de douleurs et d’hyperactivité osseuse au bilan scintigraphique (SPECT-scan).
Informer clairement le patient sur ces mécanismes facilite la décision partagée et la planification d’un geste proportionné.
Diagnostiquer un décèlement : clinique et SPECT-scan
Des douleurs inexpliquées malgré des radiographies rassurantes évoquent un problème de fixation. Le SPECT-scan met en évidence des zones d’hyperfixation compatibles avec un micromouvement de l’embase. Corréler ces données à l’examen et à l’historique opératoire évite les explorations inutiles.
Lorsque le diagnostic est posé, la stratégie vise à restaurer une articulation indolore et fonctionnelle avec le moindre coût biologique.
La révision d’une prothèse partielle est une chirurgie relativement peu invasive.
Différencier reprise simple et véritable révision
Beaucoup de reprises après prothèse partielle peuvent être traitées par une prothèse totale dite « primaire », sans recourir aux implants de révision à longues tiges. Cette distinction est essentielle pour le pronostic fonctionnel et la récupération.
La qualité osseuse et l’étendue des lésions guident le choix de l’implantation, avec une attention portée à l’équilibre ligamentaire et à l’axe.
Résultats attendus : fonction et satisfaction
Les séries publiées et l’expérience clinique montrent des résultats proches de ceux d’une prothèse totale de première intention lorsque l’indication est bien posée. La marche, les activités de loisir et la confiance au quotidien s’améliorent nettement après changement d’implant adapté.
Un protocole de rééducation structuré consolide la récupération et favorise un retour durable à l’autonomie.
Une prothèse totale bien posée peut durer toute la vie.
Ce que le patient doit savoir avant l’intervention
Le geste reste proportionné : il s’agit le plus souvent d’un remplacement par prothèse totale primaire, moins complexe qu’une révision lourde. Les risques et bénéfices sont expliqués simplement ; la décision tient compte de la douleur, des attentes et des activités visées.
Un accompagnement éducatif, incluant la préparation musculaire et les conseils de reprise, favorise une trajectoire post-opératoire sereine.
Message final : privilégier le résultat fonctionnel
L’enjeu principal est de restaurer un genou fiable, stable et indolore. Lorsque la reprise est indiquée, le remplacement par une prothèse totale primaire offre un excellent compromis entre efficacité et invasivité. Cette approche, sécurisée par une évaluation rigoureuse, vise un résultat durable et compatible avec une vie active.
Le dialogue éclairé entre patient et équipe soignante reste au cœur de la réussite.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.