Témoignage d’un policier sportif après PTH
Témoignage fort et personnel d’un ancien sportif de haut niveau et policier, opéré d’une prothèse totale de hanche à 34 ans. Il retrace son parcours, les douleurs, la réhabilitation et les leçons tirées de cette expérience unique.
Intervenant
Sujets
Traitements
Conseils
- Glen Monnard
- Parcours personnel
- Douleurs et dégradation
- Décision d’opération
- Chirurgie
- Réhabilitation
- Prothèse totale de hanche sur mesure
- Préparation préopératoire
- Réhabilitation progressive
- Importance du suivi
- Prise de décision personnelle
Informations
Type de vidéo:
Anatomie:
Chirurgie:
Thèmatique:
Avant l’opération : comprendre le basculement
Chez certains patients jeunes et sportifs, la douleur de hanche s’installe en quelques années et réduit progressivement la mobilité, le travail et la vie familiale. La décision de prothèse survient souvent lorsque la courbe de la douleur croise celle de la mobilité : la qualité de vie bascule. Le parcours préopératoire gagne à être structuré : information claire, préparation physique ciblée et anticipation des étapes pratiques (aides, environnement, déplacements).
Se préparer comme pour une compétition
La préparation (« préhabilitation ») améliore la récupération : mobilité douce, renforcement des fessiers et du tronc, apprentissage des aides techniques. L’objectif est d’arriver au bloc dans les meilleures conditions. Il est utile d’expliquer l’expérience immédiate : douleur post-opératoire initiale, fatigue et oscillations émotionnelles. Mettre des mots sur ces étapes aide à les traverser sans crainte inutile.
Ce n’est pas une promenade de santé, l’opération. Mais ça vaut la peine.
Les jalons de la rééducation
Les premières semaines, la marche se fait avec deux cannes, trois fois 15 minutes par jour, et la mobilité aquatique aide à délier l’articulation. Vers 4–5 semaines, une canne suffit ; à 6–8 semaines, la marche sans canne devient possible. Autour de 3–4 mois, une marche naturelle réapparaît, le vélo et la natation reprennent. Entre 6 et 9 mois, l’explosivité revient progressivement. Les repères sont individualisés et guidés par la douleur et la fonction.
Reprendre une vie active, autrement
L’objectif n’est pas de revenir à tout prix au sport de performance, mais à une vie active durable : marcher, jouer avec ses enfants, travailler sans crainte. Les sports à impact et de contact exigent une réflexion sur le risque/bénéfice personnel. La priorité va à la longévité de l’implant et à la qualité de vie au quotidien.
Le patient est la seule personne qui connaît son dossier médical.
Repères temporels positifs
Des jalons simples aident à garder confiance : disparition des douleurs à 6 mois dans la majorité des cas, puis « oubli » progressif de la prothèse autour de 8 mois dans la vie quotidienne. Cette trajectoire reste personnelle : elle dépend de l’état initial, de l’adhésion au programme et de l’activité reprise.
Message de conclusion
La PTH chez le patient jeune peut être vécue comme une reconquête : elle rétablit la mobilité et l’autonomie. La réussite tient à une décision éclairée, une préparation sérieuse et une progression patiente. La performance vient après la durabilité.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.