Voie antérieure mini-invasive dans la prothèse de hanche : indications, technique et bénéfices
Cette conférence présente les indications, la planification et la réalisation d’une prothèse totale de hanche par voie antérieure mini-invasive. Les docteurs Sadowski et Saglini détaillent les critères diagnostiques, les choix prothétiques, les voies d’abord, les complications possibles et la rééducation post-opératoire.
Médecins
Sujets
Traitements
Conseils
- Dr Jacques Vallotton; Dr Christophe Sadowski; Dr Marco Saglini
- Introduction
- Diagnostic de la coxarthrose
- Traitements conservateurs
- Choix de la prothèse
- Technique opératoire mini-invasive
- Prothèse totale de hanche
- Voie antérieure mini-invasive
- Physiothérapie
- Traitement conservateur
- diagnostic différentiel essentiel
- indication basée sur symptômes et imagerie
- choix du couple de frottement
- importance de la planification
- prudence dans l'apprentissage
Informations
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Anatomie:
Chirurgie:
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De la douleur à la décision : bien poser l’indication
La coxarthrose associe mécanisme d’usure et phénomènes inflammatoires. Les symptômes varient et ne suivent pas toujours la sévérité radiologique. L’indication de PTH repose sur trois feux verts : atteinte irréversible documentée, cohérence entre symptômes et imagerie, et bénéfice attendu supérieur aux risques. En cas de doute, il est légitime d’attendre, d’obtenir un avis supplémentaire ou de recourir à des examens complémentaires.
Choisir l’implant : couple de frottement et fixation
Deux éléments structurent le choix : les pièces fixes (tige, cupule) et le couple de frottement (tête/insert). Les couples modernes (céramique–céramique ou céramique–polyéthylène hautement réticulé) limitent l’usure. La fixation peut être non cimentée (ostéo-intégration) ou cimentée, selon la qualité osseuse. Le positionnement précis restaure longueur, centre de rotation et stabilité.
La voie antérieure mini-invasive ne sectionne ni muscles ni tendons, ce qui accélère la récupération.
Voie antérieure mini‑invasive : principes et intérêts
L’abord antérieur utilise un plan intermusculaire et internervieux, évitant la section des muscles. Cette voie facilite la récupération et réduit le risque de luxation. Elle exige une planification rigoureuse et un apprentissage spécifique ; l’exposition du fémur est plus délicate et certaines morphologies nécessitent une grande prudence. Dans tous les cas, la sécurité tissulaire prime sur la taille de l’incision.
Complications : mieux les prévenir, mieux les expliquer
Les complications précoces regroupent luxation, fracture périopératoire et infection ; à distance, l’usure et le décèlement dominent. L’éducation du patient réduit les situations à risque (mouvements extrêmes précoces, chutes). La planification (2D/3D) et la qualité d’exécution limitent les aléas, tout comme le choix raisonné du couple de frottement et de la taille de tête.
La PTH est une opération mature avec 95% de survie à 10 ans.
Rééducation : autonomie rapide et force des abducteurs
Le cap est mis sur l’autonomie : marche précoce, escaliers, gestes de la vie quotidienne, puis renforcement des abducteurs et du contrôle lombo‑pelvien. Les cannes sont sevrées en fonction de la douleur et de la stabilité. La reprise s’organise en paliers, avec des activités à faible impact (marche, vélo, natation) et une réintroduction progressive des gestes techniques selon le niveau antérieur.
Vivre avec une prothèse : activités et perspectives
La majorité des porteurs « oublient » leur implant au quotidien. Les activités douces sont encouragées ; des sports techniques (danse, tennis sur terre battue, ski pour skieurs expérimentés) restent possibles avec discernement. La longévité de l’implant est le résultat d’une équation : bon positionnement, tissu respecté, activités adaptées et suivi.
Pathologies traitées au centre
Hallux Limitus
Fonctionnel
Votre douleur a une cause.Le bilan permet de la comprendre.
- Analyse de la marche
- Évaluation de la posture
- Orientation vers le bon traitement
- Étude des appuis et appuis plantaires
- Détection des compensations
- Corrélation douleur–mouvement
Le bilan fonctionnel permet de comprendre comment un déséquilibre articulaire ou postural peut déclencher ou entretenir la douleur. Bien souvent, l’imagerie est normale, mais le mouvement est perturbé. En analysant la marche, les appuis ou la posture, nous identifions les maillons faibles de la chaîne, et orientons un traitement ciblé, adapté à la mécanique réelle du patient.